Nous fêterons le 22 Mai prochain, la journée de la Biodiversité. Etoffons donc notre culture sur la question.
Il existe dans le monde des zones où la biodiversité (faune, flore, écosystèmes) est considérée comme exceptionnellement riche, mais également comme dangereusement menacées, du fait de la pression humaine. Ces zones éparpillées entre continents et océans, sont appelées : points chauds de la biodiversité (Hot spots en Anglais) !
Le spécialiste mondial de la biodiversité, Norman Myers, puis l’ONG Conservation International, ont établie une liste de 34 hot spots connus. Jusqu’au 22 Mai prochain, nous parlerons de ces points chauds pour chaque continent, en commençant aujourd’hui par l’Afrique.
Le désert de Karoo, la région floristique du Cap, ou encore la « Côte sauvage » en Afrique du Sud
Karoo concentre plus de 2400 espèces de plantes succulentes endémiques, malgré des conditions climatiques arides. Le « royaume floral du Cap », quant à lui, abrite plus de 6000 espèces de plantes endémiques, grâce à un climat dit méditerranéen, propice à la profusion végétale ! La Côte sauvage (Maputaland/Pondoland/Albany) est également un réservoir incommensurable de faune et flore endémiques.
Madagascar et îles de l’Océan Indien
Seul endroit au monde, où l’on peut observer des lémuriens dans leur habitat naturel, et trouver 13 000 espèces végétales dont 80% sont endémiques, Madagascar est un hot spot à surveiller de près. Si on rajoute le nombre important d’oiseaux rares, de reptiles et amphibiens concentrés dans toute la zone Océan Indien, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi des mesures de conservation y sont prioritaires !
Forêts du Golfe de Guinée
Forêts tropicales, savanes fertiles ou encore forêt inondées (delta du Niger), la partie occidentale de l’Afrique réserve bien des trésors, notamment une végétation abondante et diversifiée !
L’Afromontane orientale (Ethiopie, Erythrée, Rwanda, Tanzanie et République du Congo)
Cette région montagneuse abrite des espèces animales et végétales très rares, raison pour laquelle elle est au centre des préoccupations actuelles en matière de conservation. C’est l’unique lieu au monde où l’on peut rencontrer le Gelada, un macaque endémique des hauts-plateaux de ces régions.